Mon coin écriture

Fiouuuu

Bah voilà, c'est mon petit coin tout chaud à moi :3 J'y met ce que j'écris, des petits textes, des pensées, des petites histoires. Pour le plaisir des yeux.

Les critiques sont très appréciées, c'est le meilleur moyen pour que je m'améliore. Donc j'attend vos impressions ^^

Devka.

Ce n’est qu’une question de temps pour que je crève. J’aimerais emporter avec moi tous ces salauds, mais je sais que ce n’est pas possible, alors en attendant la fin, je rêve très fort. Je rêve à la vie que j’aurais pu avoir si je n’avais pas quitté mon vieux pays. Sans doute pire que celle-ci. Mon prénom c’est Devka, mais ne vous donnez pas la peine de le prononcez, vous auriez l’impression de me tuer. Enfin... je suis déjà assez morte comme ça, peut-être même qu’il ne reste déjà plus rien de moi. Alors appelez-moi Devka. Je veux l’entendre de votre bouche, et non de celles de ces crevards qui m’achèvent chaque soirs un peu plus. Ces hommes qui me déchirent, me traînent et me fracassent. Et leurs lèvres sont imprégnées de cette cruauté sans pareil, cette haine brûlante qui me fait frissonner, me rappelle que ma vie n’est faite que de souffrances. Je ne sais même plus sourire, et le goût de la joie m’a quitté depuis longtemps, comme j’ai fui mon pays, à la recherche d’un avenir et d’une gloire certaine. Alors prenez-moi dans vos bras, et laissez-moi mourir tranquillement, pour une fois. Juste un bref instant. Laissez la pute s’éteindre doucement, et prenez soin de cet enfant, il n’aura jamais de nom. S’il vous plaît, parlez-lui de sa mère lorsqu’il sera plus grand. Dites-lui que j’ai essayé de me battre mais que les hommes sont trop forts. Racontez-lui mon histoire, mon pays et puis mon combat, ma lutte pour la survie. Racontez-lui aussi que rien n’est plus beau que cette putain de liberté. Dites-lui tout ça. Dites-lui que si je ne suis pas restée, c’est parce que l’espoir m’a quitté à jamais. Racontez-lui tout ça de ma part, avec votre langue, vos mots et vos sourires, car mes mots à moi ne sont fait que de peine et d’arrogance, du sang que j’ai dans la bouche, de pitié et de souffrance, et mes sourires ne sont plus sincères.

Et surtout, surtout, n’oubliez pas de lui dire que je m’appelais Devka, et que j’avais quinze ans.

.....Woah.
C'est tellement beau, bien écrit! Ach. J'en ai les larmes aux yeux ^^' Bravo, vraiment. D: J'ai juste... rien de plus à dire u_u

Aww merci, j'suis tellement touchée :3
J'en mettrai d'autres un peu plus tard ^^

(Sans Titre)

J’aimerais lui en vouloir à lui aussi, pour tout ce qu’il m’a fait, pour tous ses mensonges. Et j’aimerais m’en vouloir de n’avoir rien vu, de n’avoir rien pu faire pour l’aider à se sortir de ce putain de trou où chaque jours, les parois deviennent plus lisses, presque impossibles à remonter. Et je regrette tous ces jours où j’ai fais semblant d’aller bien pour qu’il aille mieux. Je lui ait tendu la main, mais il n’a pas su la prendre. A croire que même mes mains sont glissantes. Et même s’il nous fait honte, même si les regards que l’on porte à son égard ne sont que brûlures et déceptions, et même si il nous fait peur, jamais il ne faut renoncer à lui. Car même s’il ne connaît plus l’espoir, il a encore la volonté de voir grandir sa progéniture. Alors je pense à lui. Beaucoup et parfois très peu. Je ne suis plus le garçon qu’il n’a jamais eu, je suis la fille qu’il ne voit plus. Sa fille. Celle à qui il a honte de montrer son faux visage, celui prisonnier de ces choses liquoreuses, de peur de n’être plus un père. Et cette fille qui ne sait plus lui tendre la main. Cette fille qui aimerait tant lâcher tous ces putains de mots qu’elle a sur le cœur, lui dire en face sans même pleurer sinon elle sait qu’elle ne pourrait jamais continuer. Mais par où commencer ? Je ne trouve plus le fil du début, et ni celui de la fin. Rien n’est encore fini, et tout empire. Je craque, parfois. Ca me fait du bien et je me sens un peu coupable. J’ai ce poids sur les épaules qui m’emmène vers le fond, je me traîne, les pieds fatigués et les épaules meurtries.
Il y a ces mots sortis tout droit de sa bouche qui nous fracassent. On se prend une bonne claque dans la gueule, puis je prend peu à peu conscience de sa souffrance et de sa déchéance qui lui font renoncer à la vie. Il se consume, s’émiette comme un morceau de sucre que l’on trempe dans du café brûlant et très amère. Les parois de son puits sont de plus en plus glissantes, froides et gluantes. Il se déteste à chaque fois qu’il descend cette bouteille et pourtant, il ne peut pas s’empêcher de se la vider, à lui tout seul. Il s’insulte et déteste aussi les autres pour ce qu’il est et ce que les autres ne sont pas. Il ne se comprend plus et ne peut même plus se comprendre tellement son cerveau est alcoolique, tellement ses pensées sont noyées par cette haine. Son cœur mène la lutte, à le recherche d’un espoir, en vain. Et je l’imagine, lui, son regard esseulé et contrit, la bouteille à la main. Tous les verres sont vides, et les cigarettes se consument, certainement oubliées par un homme qui n’a plus les idées claires. Il n’arrive même plus à distinguer le sens à prendre pour aller dans le droit chemin. Il est perdu, et les autres pensent à lui. Il patauge dans une boue pestilentielle qui l’attire méchamment vers le fond, et lui il ne sait pas comment sortir. Il se débat mais rien à faire, trop affaiblit, plus envie de lutter. Il a trop donné. Et si moi je pouvais lui donner un peu de ma force, je l’aurais fait. J’en ai trop de force. Et j’aimerais parfois en avoir moins, pour me laisser aller dans les bras de quelqu’un. J’en ai besoin.

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Dawn, je t'aime, marie-moi.

Avec plaisir =D