I melt with you [PV Satoshi]

Oui c'est vrai, j'ai assez bu pour la soirée, j'ai même trop bu. Et ce qui me manque, c'est un peu de fumette. Vraiment, j'en ai vraiment envie, de fumer. Ca fait si longtemps, enfin, si on veut, ouais.

Mes yeux se plissent à la vue de ce sourire charmeur, et alors qu'il s'approche de moi d'une démarche qui ne m'est vraiment pas indifférente, je sens un noeud dans mon ventre. La faim. Oh non, pas cette faim là, non, pas celle qui vous tiraille l'estomac lorsqu'il crie famine. Non. La faim, d'eux, de lui. Le sexe, la débauche, le fracas. Je sens mes hormones qui rentrent en activité lorsqu'il pose avec sensualité ses bras sur mes épaules bien bâties. Je sens la chaleur de son corps, son parfum, son souffle, et tout ceci ne fait que m'exciter.

Et puis le pire arriva. Je m'en doutais, qu'il allait me proposer de monter chez lui. La tentation est grande, et puis si je monte, on sait tous comment cela va se terminer. Oh oui, on le sait tous. Le problème - si s'en est un - c'est qu'il n'a que seize ans. Que ? C'est un bien grand mot, à son âge je faisais déjà les quatre cents coups, je m'envoyais déjà en l'air n'importe où et je buvais et fumais déjà n'importe quoi. C'est vrai, il n'y a pas de que. Mais bon, il y a tout de même neuf ans qui nous sépare... Ou plutôt, selon moi, étant donné qu'il fait plus vieux et moi plus jeune, on pourrait bien dire finalement qu'il n'y a que trois, quatre ans qui nous séparent. C'est vrai, c'est bidon comme raisonnement mais je marche comme ça, moi.

Il pris mon manteau que je lui proposais mais ajouta qu'il n'aurait bientôt plus froid, si j'acceptais sa proposition. Et j'hésitais. Oh oui, il m'excitait, lui et son petit short, oh oui j'avais envie de lui, mais je dois vous avouer qu'il y avait quelque chose qui me bloquait. Peut-être le peu de responsabilité que j'ai.
Je le vis se retourner pour entrer dans le bâtiment, et durant ces quelques secondes où il se dirigeait vers le semblant de résidence, un flot intempestif de pensées quelconque traversa mon esprit à toute allure. Qu’est c’que je fais ? Il me chauffe terriblement, et il a éveillé ces pulsions sans que je puisse me contrôler. Un sourire se loge sur mes lèvres brûlantes, et je vois sa chevelure blonde qui disparaît de l’embrasure de la porte. Et puis, moi aussi, j’ai disparu.

Oui, je viens. J’étais là avec lui, et nous pénétrions tous les deux dans l’ascenseur miteux. D’ailleurs, je fus plutôt surpris de constater que l’immeuble en possédait un ! Si on pouvait appeler ça un ascenseur.... Trop serrés, trop peu de lumière, presque une odeur de pisse. Je fais une grimace et Satoshi me sourit, sans doute amusé de voir que je ne suis pas trop habituer à ce genre de saleté et de misère. Je l’étais, autrefois. Mais j’ai aussi su goûter au luxe, et je m’y suis quelque peu attaché.
Et puis soudain, un vrombissement désagréable. Le peu de lumière qu’il y avait finit par nous quitter, et l’ascenseur se relâche doucement, jusqu'à s’arrêter. Je sens Satoshi à côté de moi qui gesticule un peu en pestant. Il me dit que ça arrive souvent, mais qu’il suffit juste de chercher à tâtons le bouton qui débloque l’ascenseur. Pour aller plus vite, je sors de ma poche un briquet et laisse la flamme danser à sa guise pour éclairer l’adolescent. Il trouve le fameux bouton et appuie dessus plusieurs fois. Silence. On se regarde, car rien ne se passe. Ah bordel, je déteste être enfermé dans un si petit endroit.

Je soupir, puis appuie moi-même sur le bouton, comme si ça allait changer quelque chose que ce soit lui ou moi qui enclenche le machin. Légèrement grognon, je fronce les sourcils puis abandonne, en m’adossant lourdement contre la paroi. La flamme de mon briquet s’éteint, et une idée me traverse aussitôt l’esprit. Un large sourire chafouin s’étire sur mes lèvres, et j’ai le sentiment que cette même idée traverse l’esprit de mon camarade.

- En tout cas... j’espère que tu n’as pas peur du noir... dis-je d’une voix douce et coquine. Et aussitôt, j’attrapais ses épaules du premier coup - alors que l’ascenseur était plongé dans le noir - et l’attirait presque sauvagement contre moi. Mes lèvres chaudes rencontrèrent aussitôt les siennes et la rencontre fut loin d’être désagréable ! Mon bras droit était enroulé derrière sa nuque, posée sur son épaule, alors que ma main gauche avait en sa possession le cou frais de Satoshi. Non, je ne l’étranglais pas. Certainement pas.

Il aurait mieux valu qu’ils ne montent pas dans l’ascenseur et fassent les deux étages à pied, songea Satoshi en appuyant comme un forcené sur le bouton qui était censé débloquer ce foutu truc qui ne marchait décidemment jamais. S’appuyant contre la paroi, il soupira bruyamment. Et lui qui pensait que ça se terminerait au lit ! C’était raté… Dawn laissa son briquet s’éteindre, les laissant dans le noir. Finalement… Il n’y avait pas besoin de lit ! Et comme ça, il aurait testé dans un ascenseur !

-Avec toi, je devrais…

Souffla l’adolescent, avec un grand sourire scotché aux lèvres. Sauf qu’il ne s’attendait pas à une telle brusquerie. Se retrouvant plaqué contre le jeune homme, l’embrassant, il glissa ses bras autour de sa taille pour se presser contre lui, ne se souciant guère de la veste qui glissa à ses pieds.

-Tu es tout chaud !

Murmura Satoshi, avant de se remettre à embrasser Dawn, mordillant ses lèvres et glissant ses mains sous son haut. Ah, bon sang, ça faisait trop longtemps qu’il n’avait plus couché avec quelqu’un. Surtout si c’était un mec aussi sexy ! D’ailleurs, il était déjà trop excité pour le peu qu’ils avaient fait. Son short commençait à le serrer…

-Tu sais qu’un ascenseur, ça doit être un des rares endroits où je l’ai pas fait ? Et ça me tente vraiment…

L’adolescent ne put s’empêcher de rire un peu, attrapant une des mains de celui qui serait vraisemblablement son amant (ne serais-ce que pour cette nuit), pour la poser sur ses fesses.

[désolée, c'pas très long =( ]

( Pas grave ^^ )

Il y a souvent cet homme et cette femme qui se sont rencontrés durant la soirée, et qui vont la finir dans le lit de chez l’un. Un grand immeuble, un ascenseur. Et le feu est tellement brûlant que ni l’un ni l’autre ne peut attendre le lit chaud et confortable qui les attend. Alors l’ascenseur est sujet à leurs ébats sauvages, à leur excitation et leur souffle chauds. Ca arrive très souvent c’est vrai. Mais cette fois-ci, ni lui, ni moi pensait ne pas pouvoir attendre ce lit si douillet. Seulement il a fallu que l’ascenseur tombe en panne et ne reparte pas... Alors on finit toujours pas se contenter de ce qui se présente à nous, le plus simple.

Je sens ses bras s’enrouler autour de ma taille, et mon blouson se retrouve par terre. C’est toujours plus excitant dans le noir complet, on ne peut que se fier au souffle de l’autre, à cette respiration qui se fait de plus en plus saccadée au fil des ébats. Il me dit que je suis tout chaud, et ça ne m’étonne pas. Je n’ai jamais froid quand je suis bourré. Faut dire aussi que quand je suis excité, la température de mon corps monte vite de plusieurs degrés. En revanche, je sens sa peau près de moi. Froide, fraîche, mais cela ne risque pas de durer...
Nos lèvres s’apprivoisent, font connaissance et ses dents viennent déjà chatouiller ma lèvre inférieure tandis que ses mains baladeuses se faufilent discrètement sous mon tee-shirt, me procurant quelques frissons en sentant la froideur de ses doigts sur ma peau presque brûlante. Ma main gauche se balade sur son cou, exerçant parfois de légères pressions comme pour lui montrer que je mène la danse, qu’il m’appartient. D’une voix complice et amusée, il me dit que l’ascenseur est un des seuls endroits qu’il n’a pas expérimenté, et ça me rassure. Au moins, je suis fixé, il a de l’expérience. Pour ma part, l’ascenseur est un lieu que j’ai déjà testé, avec une fille. Mais j’ai détesté. Il y avait trop de lumière, et un grand miroir. La fille n’arrêtait pas de se regarder dans le miroir, limite narcissique, alors que je lui faisais l’amour.

Satoshi vint attraper ma main gauche pour la poser sur ses fesses, ce qui me permis de l’attirer bien plus contre moi. Je sentis d’ailleurs son membre déjà bien excité, et cela me fit sourire. Je palpais avec vivacité ses fesses, remontant vers ses hanches de temps à autres, et parfois mes doigts venaient effleurer ses cuisses nues. Mes lèvres quittèrent les siennes pour s’aventurer sur son cou, à la recherche de sensations nouvelles. A mon tour, mes dents coquines vinrent mordiller sa peau, pour le faire frissonner. J’aime mordre, c’est vrai. C’est pas pour rien qu’on m’appelle Croc Blanc ! Haha. Ma main passa sous sa chemise, caressant avec passion la moindre parcelle de peau qui était à sa portée. Une fois que j’en eu finit avec son cou, mes lèvres se mirent à chatouiller son oreille seulement quelques secondes, avant de finirent leur course sur les lèvres du blondinet.

Lassée de ne rester qu’inerte, enlacée à son cou, ma main droite finit par s’occuper des quelques boutons qui accrochaient la chemise de Satoshi. Sans mentir, j’eus vraiment du mal à cause de l’absence de lumière et du fait que je suis gaucher mais après un peu d’acharnement qui fit d’ailleurs rire l’adolescent, je finis par y arriver ! Piouff... Ma main se laissa alors allé à sa guise, parcourant son torse peu musclé. Sous l’excitation, mes ongles ne se privaient pas parfois à laisser quelques légères griffures, mais Satoshi ne semblait pas gêné, alors bon. Une de mes cuisses vint finalement se glisser doucement entre ses jambes, histoire de faire monter un peu plus la température...

[cinq lignes de plus par rapport à l'original, je sais pas faire mieux, désolée T.T ]

A vrai dire, c’était bien la première fois que Satoshi était dans une telle obscurité pour faire l’amour avec quelqu’un. Car d’habitude, soit ils ne prenaient pas le temps d’éteindre la lumière, soit les rideaux étaient ouverts, ect… En plus, à part dans une cabine de douche (ce qu’il déconseillait à ceux qui aiment avoir un tant soit peu de confort), il ne s’était jamais retrouvé dans un endroit aussi étroit pour faire ce genre de choses. Et il avait l’impression que chaque sensation était décuplée.

Le moindre effleurement sur ses cuisses le faisait soupirer, alors la façon dont Dawn palpait ses fesses… Ca le rendait absolument dingue. Soupirant, gémissant et frissonnant,, l’adolescent s’abandonnait complètement aux mains de son amant, mais sans cesser de caresser son torse. Se laissant déshabiller avec un petit rire au vu de la maladresse du jeune homme, il poussa un grondement de plaisir sous les griffures. Ca n’était presque pas douloureux, mais c’était affreusement brûlant et ça mettait ses sens à vif. Mais le pire, ce fut quand Dawn glissa une jambe entre les siennes, lui arrachant un long gémissement.

-Finalement, j’ai été bien inspiré de mettre un short pour sortir…

Souffla Satoshi, un sourire aux lèvres alors qu’il allait mordiller gentiment l’oreille de son amant. En ayant plus qu’assez d’être gêné par le haut qui empêchait ses mains de remonter autant qu’il le voulait, il entreprit de le retirer, malgré que cela doive les éloigner. Pas pour longtemps ! Car il laissa bien vite sa chemise tomber au sol, pour se coller contre celui qui, il y a encore une demi-heure, n’était qu’un simple inconnu.

-Tu préfères être dominé, ou dominer, au fait ?

Demanda le blondinet, par pure curiosité.

Faire l’amour plongé dans l’obscurité, sans même une once de lumière pour nous réchauffer le coeur, c’est vraiment quelque chose... Les sensations sont bien plus fortes car on agit sans vraiment savoir ce que l’on fait réellement. Et au diable le cœur, on se jette à l’eau, presque dans le vide et nos gestes sont guidés par le souffle de l’autre, qui nous susurre quelques gémissements au creux de l’oreille, quelques mots inaudibles. Sincèrement, j’ai toujours préféré le faire dans le noir, ouais c’est beaucoup plus excitant.

Une fois que ma cuisse se fut gentiment glissée sous l’entrejambe de Satoshi, ce dernier me murmura à l’oreille qu’il avait bien fait de mettre ce mini short. Oh oui il avait bien fait ! C’est qu’il m’en avait mis plein la vue le jeune là... avec son short... Un large sourire s’afficha sur mon visage, et comme Satoshi ne pouvait pas le voir, j’approchais doucement mes lèvres à son oreille pour lui répondre tout en glissant une main derrière sa nuque.

- Ah oui ton short... Tu sais qu’il m’excite vraiment, je le sens qui m’aguiche... C’est dommage mais je vais bientôt devoir te l’enlever... murmurais-je d’une voix très, vraiment très aguicheuse. Et mon ton provocateur ne fit qu’exciter l’européen, qui vint chatouiller le lobe de mon oreille avec ses dents avant d’entreprendre de retirer mon tee-shirt. Le contact de nos torse nus fut des plus agréables. Peau contre peau, d’homme à homme, et chaleur contre chaleur. Sa chemise qui était restée sur ses épaules, glissant à peine, finit par se retrouver elle aussi par terre, esseulée comme tout ce qui suivra.

Et puis lorsque Satoshi me demanda si j’étais plutôt dominant ou dominé, je ne pus retenir un petit rire. C’est marrant parce que d’habitude, je suis tellement convainquant et rapide, que les gens n’ont pas besoin de poser la question. Ils le savent, le comprennent ou s’en rendent compte très vite. Oui, j’ai toujours été un dominant. Un peu brutal, parfois sauvage. Qui vient, qui prends, et puis qui laisse pourrir comme une vieille chaussette. Oui j’ai été comme ça auparavant. J’ai changé, c’est vrai, mais pas tellement, finalement.

- Ca tu vois, c’est une question qui ne se pose même pas... lui susurrais-je à nouveau au creux de son oreille, avec un sourire amusé en coin. Aussitôt, pour bien lui faire comprendre le message, mes mains s’agrippaient à ses épaules, et je le poussais pour le plaquer contre la paroi opposée de l’ascenseur, pas d’une manière les plus douces, il fallait l’avouer. Mes lèvres s’agrippèrent elles aussi à celles de Satoshi, et ma langue entama une danse lascive et passionnée avec la sienne, tandis que mon torse collé au sien le plaquait un peu plus contre le mur froid. Alors ? Il doutait toujours ? Mes bras encerclèrent son cou, et ma cuisse se mit à exercer plusieurs pressions plus intenses que les dernières sur son entrejambe. Et je suis certain que même dans le noir, il sentait le sourire pervers qui aguichait mes lèvres en ce moment même.

Et puis discrètement, un de mes bras se dégagea de l’étreinte pour venir s’occuper du petit short qui en effet, devait faire ses adieux... Au revoir petit short... Mes doigts de musiciens, habiles et experts, déboutonnèrent en un rien de temps ce petit short qui me faisait tant fondre... Aah... quelles jambes ! Je les imaginais, là, à attendre qu’on les prennes, que je les soulèves de mes mains chaudes et envieuses...
Le short serrant bien moins la taille de Satoshi, cette même main gauche en profita pour s’éclipser à l’intérieur du boxer, et mon cœur s’emballa, comme à chaque fois que je fourre ma putain de main - je sais c’est pas très élégant - dans le boxer de quelqu’un. Le souffle du blondinet vint aussitôt me réchauffer le cou, et je sentis avec amusement sa respiration s’accélérer brusquement. Toujours aussi joueuse, ma main ne se fit pas prier et entama sans plus attendre quelques pressions sur l’intimité de Satoshi.

Sans déconner, ce petit m’excite vraiment. Il a le don, ouais. Mes dents se hasardèrent à croquer gentiment le cou du blond et ce dernier en profita pour fourrer son nez et ses lèvres entre mon épaule et mon cou à moi. Ses lèvres chaudes me firent frissonner et pendant que mon propre souffle se faisait lui aussi plus bruyant, je pris un vague moment pour fermer les yeux. Et profiter. Tout simplement.

- Alors, t’as peur du noir ? ... demandais-je d’une voix à la fois taquine et coquine, ponctuant ma phrase d’un sourire joueur que Satoshi ne pouvait malheureusement pas voir.